La Vipère aspic (Vipera aspis aspis).
Taille : de 50 cm à 80 cm.
Reproduction : ovovivipare : 5 à 15 jeunes mis bas de juillet à septembre.
Accouplement : mi mars à avril.
Phénologie : l'hibernation a lieux d'octobre/novembre jusqu'à mi mars (début ou fin de ces mois suivant le climat de l'année en cours). Active du début du printemps au milieu de l'automne.
Appellations populaires : aspic rouge, vipère rouge.
Dangerosité : Réelle en cas de capture ou si l'on marche dessus. Espèce à la denture dite "solénoglyphe", c'est-à-dire des crochets à venins très bien développés qui se déploient lorsque le serpent mord.
Étymologie : Vipera vient du latin "vipera" (vipère), qui lui-même est une contraction de "vivipara" (vivipare) en allusion au mode de reproduction de l'espèce. Aspis vient du latin "aspis" (bouclier), probablement en référence à l'écaille rostrale retroussée de la vipère aspic.
Répartition : Toute la France sauf en Bretagne (où elle est remplacée par la vipère péliade), dans le Nord, ainsi que dans le Bas-Rhin et dans les Bouches-du-Rhône. Absente également de Corse.
Description : La Vipère Aspic (Vipera aspis) est un serpent venimeux que l'on retrouve en France sous différentes sous-espèces, c'est à dire qu'au sein de la même espèce, des particularismes morphologiques ou génétiques localisés géographiquement existent, sans pour autant former des espèces différentes. La plus répandue est la sous-espèce nominale: Vipera aspis aspis. Ce serpent peut atteindre 80 centimètres. Très polymorphique, la couleur de fond va du brun feuille morte au gris clair, le tout ponctué de traits noirs disposés en quinconce. Ces derniers sont atténués chez les femelles et bien contrastés chez les mâles. Il existe beaucoup de livrées hors du commun : en région froide, elles peuvent être mélaniques (entièrement noires pour mieux absorber la chaleur), elles peuvent parfois être concolores (sans motifs), et des individus albinos ont déjà été trouvés. Elle ne possède pas de "V" sur la tête, du moins pas un "V" complet, et pas toujours, ce critère trop souvent entendu devant être oublié.
Habitat, mœurs : Elle a le corps trapu et se déplace lentement. Elle chasse à l'affût, attendant pendant des heures qu'une proie passe à sa portée, à l'instar des couleuvres françaises, qui elles, chassent le plus souvent à vue en poursuivant leurs proies. Elle ne va pas dans l'eau, contrairement à une croyance répandue : les fameuses "aspic d'eau" sont en fait les couleuvres vipérines, inoffensives. On la rencontrera en lisière de forêt, en bordure de ronciers et en prairie sèche. Elle n'est pas spécialement agressive et ne mord que si acculée : elle fuira systématiquement à toute approche. Sédentaire, il est courant d'observer le même individu plusieurs fois de suite au même endroit, elle possède une zone d'activité relativement petite, de l'ordre de 30m² à 500m².
Anecdote(s) : Elle possède malheureusement une très mauvaise réputation quant à sa venimosité. Dans cet article, je tenterai de démythifier cet animal si calomnié dans nos contrées. En effet, il n'y a pas un serpent en France qui cumule autant de légendes et croyances populaires.
Nous parlerons en premier lieu de ces légendes, mythes ruraux et autres abus de langages, qui sans être toujours néfastes, participent d'une
certaine manière au charme de nos campagnes. Il ne s'agit ici ni de dénigrer nos paysans, qui s'ils peuvent parfois conter des mythes infondés sur les vipères, connaissent la nature bien mieux
que certains citadins, adeptes du bio et du sac jaune, si prompt à se moquer de nos travailleurs des champs.
Nous parlerons ensuite de son venin, de ses effets sur l'homme (très variables, nous y reviendrons) et de son comportement face à nous.
Voici donc les fameuses légendes :
- "Les Vipères Aspic, vont dans l'eau, et elles piquent sous l'eau, c'est des aspics d'eau."
Les Vipères Aspic ne vont pas dans l'eau, il n'y a que les Couleuvres aquatiques (c. vipérine; c. helvétique) que l'on y croise. Les vipères
européennes ne mangent que des rongeurs et des lézards à l'âge adulte, les ruisseaux, rivières et mares ne seraient vraiment pas de bons terrains de chasse. Elles préfèrent les ronciers, les
lisières de forêts et les vieux murs. Elle ne savent pas nager sous l'eau, elles n'ont pas les poumons adaptés pour. Donc même si elles sont capable de traverser un cours d'eau, cela reste
un événement extrêmement rare. Je connais des herpétologues travaillant sur le terrain avec les vipères françaises depuis pour certains 40 ans qui n'ont jamais observé un tel comportement, cela
relèverait d'une aberration du même niveau qu'un ours polaire dans le Sahara. Comment fait-elle donc pour boire me direz-vous ? Elle boit la rosée du matin sur ses écailles. Et de plus, au risque
de paraître intransigeant, un serpent ne pique pas, il mord, comme les araignées.
- "Il y a l'aspic rouge, le noir et le gris, le rouge c'est le plus dangereux."
Chez la vipère Aspic, il y a beaucoup de polymorphisme (c'est à dire, beaucoup de livrées différentes au sein d'une même espèce). La couleur d'un
spécimen dépend des paramètres physico-chimiques de l'environnement où il est né (naître marron foncé dans la garrigue où le sol et les pierres sont grises clair ne serait pas une bonne idée,
vous en conviendrez) ainsi que du patrimoine génétique de ses parents. En Indre-et-Loire par exemple, la couleur la plus courante, voire la seule, est brun/marron. Il n'y a aucun rapport entre la
couleur d'un individu et le venin. Une vipère juvénile brune de 15 cm peut vous infliger une morsure tout aussi dangereuse (ou tout aussi inefficace, nous y reviendrons également) qu'une vipère
adulte grise.
- "Quand elles se reproduisent, elle forment des grosses boulent de reproductions avec des mâles qui gardent la boule et qui vous sautent dessus. C'est là qu'ils attaquent le plus."
Lors des périodes de reproduction, une ou plusieurs femelles d'un secteur attirent les mâles avec des phéromones. Deux ou trois mâles arrivent, et se livre à un combat rituel : ils s'entortillent de façon très élégante, formant une sorte de brin d'ADN d'une certaine esthétique. Pas de morsures, il s'agit d'une sorte de lutte greco-romaine ou l'un et l'autre se plaquent au sol à tour de rôle, le perdant étant le premier à déclarer forfait. Ainsi, les spécimens faibles ne se reproduisent pas, contrairement au gagnant, porteur de gènes forts, ce qui renforcera le patrimoine génétique de l'espèce : c'est la sélection naturelle. Ensuite, le gagnant du tournoi va se livrer à un rituel étrange : il va lécher la femelle pendant des heures, pour la stimuler. Puis leurs cloaques (appareil uro-ano-génital) se touchent et la fécondation a lieu. Elles s'accouplent de courant Mars à courant Avril. La gestation dure deux à trois mois. Il n'y a pas de "boules" ou "nœuds" de vipères comme on l'entend souvent, seulement deux ou trois mâles se battant pour leur dame. En revanche, pour la vipère péliade, dans l'hémisphère nord, l'on peut effectivement tomber sur un grand nombre de spécimens au même endroit, rassemblés pour l'hibernation ou pour une reproduction, mais là encore, pas de boules ni de nœuds. Il n'y a aucun rapport entre la reproduction et l'agressivité. Certains spécimens sont plus enclins à mordre que d'autres, ils ont leur caractère tout simplement. Les serpents sont simplement plus lents et amorphes à la sortie de l'hibernation car épuisés, et le sont également lorsqu'il fait plus froid. Pour le peu de fois où j'ai été amené à manipuler des vipères aspic afin de les faire découvrir à mes amis proches ou à ma famille, elles se sont contenté de simplement souffler pour exprimer leur stress et pour intimider, mais en aucun cas elle n'ont tenté de mordre. Un serpent ne mord que si vous violez son espace vital et que vous l'empêchez de fuir (en lui marchant dessus par exemple), comprenez-le : vous faites 20 fois sa taille et il n'a pas de bras, il n'a que sa gueule pour se défendre. Mais la fuite est toujours sa première tactique de survie. Nous sommes donc là BIEN LOIN de la meute de vipères agressant les humains, nous sommes juste en présence d'un petit serpent craintif et fuyard, qui fait moins de morts par an que les guêpes.
-"Les écolos font des lâchers de vipères par hélicoptères."
Voilà je le pense la plus répandue des légendes ophidiennes. La plupart du temps, le conteur de ce mythe ne l'a pas vu de ses propres yeux mais
connaît un tiers qui lui, l'a vu. Je me dois de vous faire une confidence, ayant raté mon permis de conduire 8 fois, je n'ai pas encore mon permis hélicoptère. Mais restons sérieux, cette
légende, bien que prêtant à sourire, est très intéressante, car elle a, comme beaucoup de légendes, un fond de vérité et une explication plausible. Lors de la première guerre mondiale, des
caisses de munitions de marque "aspic" ont été utilisées dans les tranchées. Il est possible que bien après la guerre, des chasseurs aient trouvé ces caisses et firent naître la légende. Il faut
lier cette possible explication à une autre, il y a effectivement eu des lâchers de vipères aspics, dans le bocage vendéen, dans les années 60/70. Rassurez vous, pas de caisses de vipère jetées à
900 mètres d'altitude, simplement quelques couples éparses dans des ronciers afin de palier à un problème : au siècle précédent, ces animaux étaient responsables de nombreux morts (la médecine
n'étant pas la même qu'aujourd'hui et les paysans étaient beaucoup plus au contact des vipères), et des décisions communales ont été prises : une tête de vipère ramenée à la mairie était payée.
Vous vous en doutez, certains sont devenus de véritables chasseurs de vipère à plein temps (appelés "pasteur" pour une raison qui m'échappe) et un véritable massacre de vipère eu lieu, jusqu'au
retour de bâton : les rongeurs, ravageurs de culture, ont commencé à pulluler faute de prédateurs, c'est là que les français comprirent l'importance de ces reptiles, et les "lâchers" eurent
lieu.
Voici d'autres on-dit :
- "Elles montent aux arbres."
- "Elles sautent."
- "Elles crachent leur venin."
- "Elles tètent les femmes enceintes pour que le bébé ait une tête de serpent."
- "Elles se mordent la queue et dévalent les collines pour vous mordre."
- "Elles défendent leur territoire."
Toutes ces affirmations sont fausses. Pour en savoir plus sur les calomnies que subissent nos serpents, je vous invite à lire le livre de Françoise Serre-Colet : "50 idées fausses sur les serpents", que vous pouvez commander ici.
Protection : Comme tous les reptiles et amphibiens français elle est protégée par divers arrêtés et lois :
J'ai réalisé cette photo dans le but de vous montrer que les vipères ne cherchent jamais la confrontation avec l'homme, qu'elles ne sont pas des monstres sanguinaires et agressifs qui mordent les hommes à tout va à la moindre rencontre. Ce serpent n'a aucune raison de se retourner pour mordre s'il ne se sens pas agressé.
Cette photo ne doit inciter PERSONNE à faire de même, une vipère qui se sent agressée et que vous empêchez de fuir est une vipère qui peut mordre. Et même si la puissance de son venin est très exagérée dans la culture populaire (on ne meurt pas foudroyé sur place en 20 minutes comme je l'ai déjà entendu), une morsure ne doit surtout pas être prise à la légère et peut-être fatale. Comme l'a dit le docteur J.P Baron en commentaire de bas de page, le nombre de mort a diminué également parce que le développement des techniques agricoles a éloigné les agriculteurs du sol (et donc des vipères) et parce que ces dernières ont fortement diminué dans certaines régions. La médecine a évolué, mais la morsure reste dangereuse, bien entendu.
Il ne s'agit pas ici de dire que la vipère aspic est un serpent inoffensif, il ne faut simplement pas hurler avec les loups. Oui, c'est un serpent venimeux dont le venin peut-être très dangereux, mais non il ne vous tue pas en un éclair, non il ne vous saute pas dessus si vous passez à sa portée.
Voici le protocole à suivre en cas de morsure :
Éloignez-vous de l'animal, allongez-vous à l'ombre la tête relevée avec un sac (comme un coussin). Ne faîtes pas de garrot, n'ouvrez pas la morsure avec un cutter, n'aspirez pas le venin avec votre bouche (qui se transformera en zodiaque, ce qui n'est pas le but de la manœuvre), n'utilisez pas d'aspi-venin, appelez simplement le 15 et attendez qu'ils viennent vous chercher, et surtout restez calme.
Pensez à ceci : le personnel hospitalier déplore une moyenne de 200 morsures par an en France, avec un mort tous les 3/4 ans. Le dernier décès était une infirmière en 2010, et avant ça, un certain Dieter Zorn en 2006. Vous avez plus de chance de mourir frappé par la foudre ! Les symptômes d'une morsure de vipère aspic sont les suivants (très variables selon la quantité de venin, le type de venin, et la personne mordue) : douleur très vive à l'endroit de la morsure et au niveau du membre mordu, nausées, crampes abdominales intenses, fièvre, œdème localisé autour de la morsure, voire vertiges et céphalées.
Ne paniquez pas, la chance d'y rester est très très infime. Si vous n'êtes pas cardiaque, très âgé, ou en bas-âge, vous n'avez pas obligatoirement à craindre pour votre vie. Vous allez seulement passer quelques jours forts peu plaisants à l'hôpital.
N'essayez jamais d'attraper un serpent sans la présence d'une personne confirmée, c'est dangereux pour vous, et pour le serpent, et c'est interdit par la loi. Comprenez simplement que les vipères ne sont pas dangereuses si on ne cherche pas à les tuer, ou à les attraper maladroitement.
À ne pas oublier, elles n'ont pas du venin pour mordre les gens, mais pour tuer et pré-digérer leurs proies. Elles mettent longtemps à le fabriquer,
aussi ne le gaspillent-t'elles pas inutilement. Le monde herpétologique a très longtemps parlé de morsures dites "sèches" ou "blanches", c'est-à-dire de morsures sans venin injecté. Toutefois,
cela ne fait pas le consensus scientifique et ce phénomène semble varier en fonction de l'espèce, de son milieu et d'autres facteurs, nous garderons une certaine prudence à ce sujet. Si
envenimation il y a, nous en distinguons trois types : mineure (petite quantité de venin injectée), médium, et sévère.
Cependant, une morsure n'est pas à prendre à la légère. Toute morsure d'un serpent non identifié doit être pris en charge médicalement, je
décline toute responsabilité de morsure sur une personne ayant été incitée par ces mots ou ces images.
Le venin des Vipères Aspic est variable. En effet, des populations peuvent avoir un venin hémotoxique à tendance cytotoxique et inversement, le tout contenant des toxines qui ne s'activent pas
obligatoirement ou s'annulent, ou qui ne sont efficaces que sur une proie. Les effets dépendent aussi de la personne mordue, un homme en bonne condition physique sans antécédents
cardiovasculaires sera bien plus résistant à une morsure qu'un homme bien portant qui ne fait pas de sport.
Sur ce, j'espère avoir éclairé votre esprit de connaissances et de passion pour cet animal fabuleux, mystérieux, et beau. Je vous laisse donc
sur mes humbles photos de ce serpent si beau, méconnu et injustement haït.
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baron (mardi, 21 octobre 2014 15:34)
Le nombre de morts par envenimation a beaucoup diminué depuis quelques dizaines d'années d'une part parce-que les vipères sont dans certaines régions devenues très rares, d'autre part parce-que les techniques agricoles se sont modernisées considérablement et ont éloigné les agriculteurs du sol.....Au début du 20ème siècle, les envenimations parfois mortelles étaient nombreuses chaque année dans toutes les communes du bocage vendéen : voir
"VIAUD-GRAND-MARAIS Ambroise Docteur
Etudes médicales sur les serpents de la Vendée et de la Loire-inférieure
Editions Ouest-France 1994. 260 pages. ".......Laisser entendre que l'envenimation par aspic n'est pas si dangereuse qu'on le croit est une erreur.....Elle peut être mortelle, bien sûr il suffit pour cela de consulter les spécialistes de la question.....Personnellement, j'ai été envenimé 2 fois par cette espèce.....J'avais dans les 30 ans et j'étais en très bonne santé.....Les 2 fois se sont terminées par un sauvetage "in extremis" après coma , 1 semaine en réanimation (pour le 1er accident) .....et 2 semaines pour le second......
baron (mardi, 21 octobre 2014 16:04)
J'ai oublié 1 mot (vérifier) dans le commentaire précédent.....Je prie le lecteur de m'en excuser.....
Autre chose : aucune vipère française n'est territoriale.....
Montrer une vipère manipulée sans gants sur internet et à mon avis très dangereux.....ça peut très mal se terminer pour le pourcentage incompressible de personnes qui vont suivre cet exemple malgré toutes les précautions qu'a pu prendre l'auteur du document......Il n'y a pas que les enfants qui peuvent essayer de faire les malins......Dans ma vie de "vipérologue" j'ai vu beaucoup d'adultes un peu "fragiles" essayer de se faire valoir (surtout quand il y a un public) par des manipulations hasardeuses .....
naturamagnifica (mercredi, 22 octobre 2014 00:53)
Je précise bien qu'une morsure doit obligatoirement être traitée à l'hôpital et je ne dis pas qu'elle est inoffensive : je dis simplement que ses effets sont très exagérés, j'entends partout que l'on meurt au bout d'une demie-heure, j'ai même entendu 10 minutes une fois, on m'a aussi dit qu'il fallait couper la jambe etc... Je dément simplement ces idioties !
Je sais bien qu'il y a des morsures mortelles, mais il y en a de façon extrêmement exceptionnelle, et les morsures mortelles d'il y a 30 ans n'étaient pas traitées de la même façon, la médecine a évolué ! Et n'oublions pas qu'a l'époque de ces morsures mortelles, c'était 1 franc la tête de vipère ramenée à la mairie...
jean louis (samedi, 20 décembre 2014 03:25)
est il vrai que les vipéres aiment vivre dans ds caves ( troglo !)
Guillaume (dimanche, 21 décembre 2014 15:13)
Bonjour, non les vipères ne vivent pas dans les caves, elle peuvent parfois s'y réfugier en d'exceptionnelles occasions (lorsque la température extérieure est trop élevée et qu'elles cherchent un endroit moins chaud par exemple) mais elles vivent en milieux broussailleux, bocagers, dans les ronces et en lisière de forêt, bien loin de votre cave !
Si vous trouvez un serpent chez vous, essayez de le pendre en photo et d'appeler les pompiers pour le sortir sans lui faire de mal
Daniel (dimanche, 07 août 2016 14:33)
Les viperes ne vont pas quelle blague !! Je vais t'amener a la peche avec moi et tu vas voir si elle ne vont pas dans l'eau ! Et je dis bien dans l'eau pas en surface juste pour traverser come tu le dis ,et ne me dis pas que c'est des couleure car je sais les reconaitre
Reno Angus (vendredi, 25 août 2017 10:05)
Très intéressant, je fréquente la nature depuis très longtemps, et j'ai remarqué la raréfaction de ces serpents, comme d'ailleurs celle des couleuvres, pourtant je suis au Sud de la France, et je vais dans des endroits très broussailleux, et rocailleux.Auparavant en région Rhône-Alpes, même constatation, j'en voyais lorsque jeune j'allais dans les bois, puis adulte, même constatation , raréfaction des espèces (valable pour les autres animaux, y compris les insectes). Hélas .
jean-mi (mardi, 12 juin 2018 10:10)
Oui, les serpents montent dans les arbres, je ne dis pas que c'est leur activité favorite mais ils en sont capables et le font si c'est une bonne voie de repli. J'en ai déjà observé plusieurs fois agir de la sorte, plutôt pour s'échapper après avoir eu peur de moi .
salut (dimanche, 14 juillet 2019 00:53)
juste cette article ne porte pas sur les serpents en general mais sur les vipere aspic donc pui certains setpents peuvent monter dans les arbres ou bien meme nager mais ce sont des especes differentes
Didier (jeudi, 16 janvier 2020 20:29)
Je vous remercie beaucoup pour cette publication qui a le mérite d'être claire .
Cécile (samedi, 25 avril 2020 13:46)
Bonjour et merci beaucoup pour la démystification... pouvez-vous me dire ce que signifie "zodiaque" ici.. "... n'aspirez pas le venin avec votre bouche (qui se transformera en zodiaque...)"... ?
: )
merci
Guillaume (samedi, 25 avril 2020 13:55)
Bonjour Cécile merci pour votre lecture et votre commentaire.
La "bouche en zodiaque" est une petite boutade pour imager l'enflement des muqueuses que provoquerait le contact avec le venin, qui n'est pas sans rappeler les lèvres refaites de certaines "femmes de la haute" :-)
Cécile (lundi, 27 avril 2020 00:52)
aaah ok.. genre mérou... je m'en souviendrai et je n'aspirerai le venin de personne ;))
Quentin (mercredi, 25 novembre 2020 20:26)
Bonjour,
Je souhaite acheter un terrain afin de faire de la permaculture dans un bout de foret, il se peut également que j'y habite un moment. Mais il se trouve que c'est une région ou les vipères sont recensées et j'avoue avoir légèrement peur de ces espèces. Pense tu que c'est une mauvaise idée et aurais tu des conseils (en plus) afin que tout ce passe pour le mieux pour une bonne "cohabitation" ? merci
Guillaume TESSEREAU - Naturamagnifica (jeudi, 26 novembre 2020 14:27)
Bonjour Quentin.
Merci d'être venu vers moi.
Tout d'abord, les vipères ne sont pas des serpents forestiers. Il n'est pas impossible de croiser une vipère dans la forêt mais elles fréquentent surtout les ronciers, et les lisières plutôt que l'intérieur même de la forêt. Et le fait qu'elles étaient été détectées dans la région ne veut pas dire qu'elles y ont été à l'endroit même du terrain.
Mais dans l'hypothèse où elles seraient vraiment près de votre activité, il faut seulement garder une crainte respectueuse : ne pas tenter ni de l'attraper, ni de la tuer (mais je me doute que si vous êtes ici vous n'avez de toute façon pas de mauvaise intention). Vous pouvez également soigneusement déplacer les habitats propices qui seraient trop près de votre lieux de vie (tas de pierres, fagots, tôles, tas de bois...) sans les supprimer pour autant mais simplement les éloigner de vous. C'est tout ce que je peux vous conseiller.
En espérant avoir aidé.
Guillaume.